Il y a deux ans, j’ai lu le livre Ho’oponopono. L’histoire du directeur d’hopital qui a réussi à guérir ses patients en témoignant de l’empathie à leurs photos grâce à ces quatre mots magiques : « Désolé. Pardon. Merci. Je t’aime. »
Il y a deux ans, ce livre n’avait que relativement résonné en moi. Un peu trop mystique, un peu trop miroir peut-être. Bref, à côté de quatre accords toltèques, Ho’oponopono était passé à la trappe. Et là, voici qu’au parc, en partageant avec une nouvelle (et très belle) rencontre sur les quelques difficultés que nous je rencontre avec mon plus grand, celle-ci m’oriente vers la piste de ce que mon fils et ses crises font ressortir chez moi.
Retour à vélo et là, le déclic. Mon fils est mon Ho’oponopono.

Le miroir qui me renvoie certains traits de mon caractère que j’ai du mal à accepter/gérer/digérer. Et c’est là qu’intervient Ho’oponopono. C’est à lui que je dois déclarer mon pardon et mon amour. C’est à lui que je dois témoigner toute l’empathie dont je suis dépourvue à mon égard.
Alors, désormais, quand il fera ses crises, quand il n’arrive plus à se contrôler, quand il n’arrivera plus à se maitriser, quand il sortira au grand jour ces traits de moi-même que je cherche à enfouir à tout prix, ce sera le moment de l’aimer plus que tout, de lui rappeler que je suis là, que je le pardonne, que je l’aime, et que je le remercie d’être venu au monde et de me permettre d’avancer sur le chemin.