La vie n’est pas une comédie musicale
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Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.
Revenir à l’ascèse. Revenir à la contrainte. Perdre les choses autour mais se retrouver soi. Reprendre le footing. Reprendre la gym. Ne plus courir après les gens. Être independante. Ne pas être toujours disponible. Arrêter de changer tout le programme pour les autres. Tant pis si on m’oublie. Arrêter vraiment avec la peur de l’abandon. Méditer. Danser. Rire. Se branler.
Parfois on fait n’importe quoi. N’importe quoi genre vraiment n’importe quoi. Sur le coup on ne s’en rend pas forcément compte. Et puis d’un coup on se réveille et c’est trop tard. C’est fait.
Dans le doute, abstiens-toi. Bah oui. Encore aurait-il fallu douter. Encore aurait-il fallu ne pas être dans cette bulle de sensation quasi-alcoolique qui parfois fait faire des choses débiles en état de pleine sobriété. Comme enivré(e) par nos sensations. Comme envivré(e) par nos émotions. La confiance, l’enthousiame, l’envie, le manque, la colère, la peur.Read More
Parfois, quand on est fille unique, on peut avoir un certain besoin d’exclusivité. Une impression qu’il n’y a que dans un rapport exclusif que l’on peut être aimée. Une impression que tout autre est une menace à l’amour que quelqu’un nous porte. Une impression d’avoir tellement besoin de tellement que tout risque à tout moment de s’arrêter. Un besoin d’exclusivité, une besoin de totalité.
Quand on est fille unique parfois on voit tout de façon bilatérale. Toujours entre deux personnes. Toujours entre une autre personne et soi. Pas par égoïsme. Pas par égocentrisme. Juste comme une impression inconsciente que l’air que l’on respire ne provient que d’une seule source. Une seule source qui doit nous nourrir en continu. Une sensation d’asphyxie quand cette source ne s’occupe pas de nous.
Et un jour on s’aperçoit que non. On s’aperçoit qu’on l’on peut vivre en même temps que les autres. Juste à côté. Se nourrir du même air. Parfois même du même amour. Diversifier les sources. Apprendre à respirer moins fort, moins vite quand c’est nécessaire. Comprendre que l’attention n’est ni limitée ni indivisible. Qu’il n’y a pas à s’inquiéter. Qu’on n’a pas été fille unique parce que nos parents n’avaient pas assez d’amour pour plusieurs enfants. Qu’on n’a pas à avoir peur toute vie d’être abandonnée parce que quelqu’un autre entre dans le cercle d’attention d’une personne à qui l’on tient.
Parfois on se nie tellement que l’on devient vide. Sans vie, sans envie, sans conviction. Que l’on se sent inutile. Que l’on se sent transparent.
A force de nier nos convictions. A force de faire des concessions. A force de vouloir faire plaisir aux mauvaises personnes. On a finit par enlever de nous-même tout ce que l’on était.
A force de ne pas vouloir déplaire, on ne plaît plus à personne. A force de ne pas vouloir contredire, on ne sait plus quoi dire. A force de se rabaisser, on n’est plus à la hauteur.
Alors on se sent comme un vase vide.
Beaucoup de questions, quelques pistes de réponses. Un idéal de liberté. Une recherche de justesse, d’harmonie. Une envie de partager ces découvertes et les petits rien qui me font sourire ou réfléchir.
Et pour les fleurs locales, c’est BLOOMETTE – LE BOUQUET LOCAL