Botanique Humaine – Page 2

23 octobre 2018

La routine du matin

Depuis la lecture du livre Miracle Morning, et le début de l’école à la maison, nous avons mis en place une routine du matin avec les enfants. J’avais personnellement adopté la pratique de me lever à 6 heures du matin avec des effets très bénéfiques – jusqu’à un abandon suite au réveil de mon petit dès qu’il m’entendait me lever.

La mise en place de la routine du matin a été beaucoup moins personnelle. Cependant, l’idée est de leur inculquer cette notion d’habitude de faire quelque chose que l’on doit faire, qui peut être contraignant, mais qui est bon pour soit. C’est l’idée de se lever et de faire la même chose tous les matins parce que cela correspond à quelque chose de sain pour nous.

Le choix des éléments de la routine a donc été effectué par nous et guidé par ce principe de soin à apporter à son corps et son esprit pour bien commencer la journée.

21 octobre 2018

Ho’oponopono

Il y a deux ans, j’ai lu le livre Ho’oponopono. L’histoire du directeur d’hopital qui a réussi à guérir ses patients en témoignant de l’empathie à leurs photos grâce à ces quatre mots magiques : « Désolé. Pardon. Merci. Je t’aime. »

Il y a deux ans, ce livre n’avait que relativement résonné en moi. Un peu trop mystique, un peu trop miroir peut-être. Bref, à côté de quatre accords toltèques, Ho’oponopono était passé à la trappe. Et là, voici qu’au parc, en partageant avec une nouvelle (et très belle) rencontre sur les quelques difficultés que ~~nous~~ je rencontre avec mon plus grand, celle-ci m’oriente vers la piste de ce que mon fils et ses crises font ressortir chez moi.

Retour à vélo et là, le déclic. Mon fils est mon Ho’oponopono.

15 septembre 2018

Les faux pas

Parfois on se dessine une ligne. Dans sa tête, dans sa vie. Parfois une sorte d’idéal. Parfois une simple logique. Parfois un ensemble de préjugés sur ce qu’il convient de faire. Souvent un mix de tout.

A ce moment là ça paraît clair, ça parait simple. Tout est bien rangé sur la carte. Les obstacles sont bien identifiés. On est bien sûr qu’avec cette belle ligne nos yeux ne se détourneront pas du droit chemin.

Et puis la vie passe. Et je ne sais plus trop pourquoi un jour j’ai voulu tracer cette ligne.

14 septembre 2018

Retour à l’essentiel

Revenir à l’ascèse. Revenir à la contrainte. Perdre les choses autour mais se retrouver soi. Reprendre le footing. Reprendre la gym. Ne plus courir après les gens. Être independante. Ne pas être toujours disponible. Arrêter de changer tout le programme pour les autres. Tant pis si on m’oublie. Arrêter vraiment avec la peur de l’abandon. Méditer. Danser. Rire. Se branler.

9 septembre 2018

Une tête bien faite : préparer les cases

Parfois on reçoit une information et on ne sait pas la ranger dans notre tête. Moi je suis comme ça pour les prénoms. Normalement j’ai une très bonne mémoire mais j’ai un problème avec les prénoms. Je crois que c’est un problème de cases. Parce qu’une nouvelle personne, je ne sais rien sur elle alors je n’arrive pas à la rattacher à quelque chose de déjà existant dans mon cerveau. Or plus je lis sur le sujet, plus j’essaye d’y penser et plus je crois que c’est ça le point crucial de l’apprentissage, du cerveau qui réfléchit bien, des informations qui se complètent et s’assimilent : les cases.

Alors cette année, pour ce début école à la maison, l’objectif est de mettre en place des cases. Des cases que l’on pourra remplir au fur et à mesure de l’année, des années, des visites. Des cases presque vides au début mais bien dessinées. Des cases qui se complètent dans les sens, dans le temps, dans l’espace. C’est pas exhaustif évidemment mais c’est relativement large quand même.

Et tout cela fait un programme. Le programme de notre première année. J’espère, une trame pour celles qui suivront. Pour une tête bien faite. Plutôt qu’une tête bien pleine.

7 septembre 2018

Survivre n’est pas vivre

Voilà des questions. Des question à propos des enfants. Des questions à propos des adultes. Des questions à propos des adultes que les enfants vont devenir. Des adultes que l’on voudrait qu’ils soient, des adultes que l’on voudrait qu’ils ne soient pas. De savoir s’il juste de vouloir ou de ne pas vouloir.

Aux hommes. Au caractère humain de leur futur comportement. Aux risques de ne pas se conformer. Aux risques de se trouver en marge. Aux risques de refuser un certain déterminisme. Aux risque de refuser une certaine passivité. Aux conséquences d’un positionnement en marge de ce qui est habituel de faire. Aux contradictions entre une vision et un mode de vie. A l’ascèse qu’il nous faudrait pratiquer harmoniser tout ça.

6 septembre 2018

L’école à la maison

Il y a des enfants qui sont créatifs. Il y a des enfants qui sont aventuriers. Il y a des enfants qui aiment lire. D’autres moins. Qui comptent facilement. Ou pas. Et pourtant il n’y a qu’une seule école. Enfin une seule école de la République. Une seule école que l’on trouve partout, dans toutes les villes, pour tous les enfants. Quelles que soient leurs qualités. Quelles que soient leurs prédispositions.

23 janvier 2018

Quand le job de rêve ne fait pas rêver

Shonda Rimes est l’auteur et le producteur d’au moins trois séries télévisées ultra-connues (dont la très sexy Grey’s Anatomy). C’est donc un titan des médias, du travail et une icône du succès américain.

Pourtant sa vie ne fait pas rêver. A force de va-et-vient entre une mise en scène très américaine qui n’hésite pas à rappeler (et re-rappeler, et re-re-rappeler) sa réussite sociale et une juste dose de remise en question et d’émotions, Shonda Rimes nous (me ?) remet un peu de plomb dans la tête sur ce qui importe vraiment dans la vie.

Pas sûre d’avoir compris exactement ce qu’elle voulait faire passer comme message mais le point est là. Le titre commercial qui rappelle le plutôt réussi et inspirant film « Yes, man ! » avec Jim Carrey appelle en fait à un recentrage sur l’équilibre de la vie, le temps qui passe, l’exigence de ne pas s’enfermer, de relever la tête, de prendre du recul et de se ressourcer pour rester/se trouver soi-même.

23 janvier 2018

De la différence entre vue et vision

Quoique l’on voit, ce n’est jamais que notre réalité. La notre. Celle que notre cerveau a reconstitué à partir des éléments visuels qu’il a captés et analysés.

Isaac Lidsky est entrepreneur, éclectique, brillant… et aveugle. D’après lui son handicap est sa force, et quand on l’écoute on arrive presque à en être convaincus.

Parce qu’être aveugle c’est ne plus avoir les préjugés liés au regard des autres sur soi, ne pas se fier aux apparences, remettre en question beaucoup de nos certitudes… et peut-être libérer de la place dans notre cerveau pour penser autrement. Autrement que par notre vue dont l’usage est aujourd’hui certainement disproportionné par rapport à nos autres sens. Etre aveugle c’est voir les choses dans leur globalité, ne pas s’arrêter à une première impression, et laisser nos sens et notre coeur nous apporter la vision que l’on n’avait peut-être jamais eue. Read More

20 décembre 2017

Le meilleur de soi-même n’est pas toujours au top

Parfois on fait n’importe quoi. N’importe quoi genre vraiment n’importe quoi. Sur le coup on ne s’en rend pas forcément compte. Et puis d’un coup on se réveille et c’est trop tard. C’est fait.

Dans le doute, abstiens-toi. Bah oui. Encore aurait-il fallu douter. Encore aurait-il fallu ne pas être dans cette bulle de sensation quasi-alcoolique qui parfois fait faire des choses débiles en état de pleine sobriété. Comme enivré(e) par nos sensations. Comme envivré(e) par nos émotions. La confiance, l’enthousiame, l’envie, le manque, la colère, la peur.Read More

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